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Description architecturale :
L’édifice est occidenté. Son plan allongé comporte huit travées. La partie occidentale est moins large et moins haute que la partie orientale. Le chevet est plat. Une annexe de plan hexagonal, sans doute la sacristie, le jouxte, dans l’axialité de l’édifice.
Elevation extérieure :
L'édifice est construit principalement en calcaire.
La façade principale est un mur-pignon. Le portail en arc brisé est flanqué par deux contreforts. Le sommet du mur comporte une niche en arc brisé incluant une crucifixion sculptée. Une croix de faîtage orne le sommet.
Les deux murs gouttereaux ont une organisation similaire. La partie occidentale, comportant cinq travées, est délimitée par deux contreforts. Les cinq baies sont en arc brisé. Les travées de la partie orientale sont délimitées par des contreforts et sont ornés de baies géminées en arc brisé. Pour le mur gouttereau nord, un contrefort et une meurtrière séparent la deuxième et la troisième travée. Une porte donne un accès à la partie orientale.
Le chevet s’ouvre vers l’extérieur par une baie de remplage.
L’annexe est percée par une baie rectangulaire dans l’axialité du bâtiment.
L’ensemble de l’édifice est couvert par une toiture en double pan.
Le clocher est posé sur le faîtage de la partie occidentale de l’édifice. Il se compose de trois édicules formant une composition pyramidale. Leur partie supérieure est ouverte pour former des abat-sons. Ils sont couverts par une toiture à double pan avec le faîtage perpendiculaire à celui de l’église. L'ensemble est couvert en ardoise et tuiles plates.
Elevation intérieure :
L’arc triomphal, complété par un chancel et un escalier en pierre encadré de deux rampes sculptées, permet la séparation de la nef et du chœur. Il est souligné, à l’instar des baies du chœur, par des moulures. La nef est couverte en carène de bateau inversé avec charpente apparente. La voûte du chœur en arc brisé est lambrissée.
Étapes de construction :
L'édifice date de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le chœur est reconstruit durant le deuxième quart du XIXe siècle, financé par un filateur, monsieur Lebaillif. Détruit en 1944, le clocher a été reconstruit.
