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N° PA14000055 - Monastère des Bénédictines

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
Adresse :
Mâlon (rue de) 6
 
14000 Caen
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH ; label XXe
Propriétaire :
propriété d'une association cultuelle
Auteur :
Zunz Jean (architecte) ; Clot Marcel (architecte) ; Brasilier Jean (architecte) ; Marty Claude (architecte) ; Di Castro Sergio (décorateur) ; Ray (maître verrier)
Siècle :
3e quart 20e siècle
Date :
2005/03/29 : inscrit MH ; 2005/12/15 : classé MH ; 2005/12/15 : inscrit MH
Affectation :
affecté à une association
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments, à l'exception des constructions ajoutées (bâtiment sud et cage d'ascenseur extérieure dans la galerie ouest du cloître) (cad. HS 201, 202) : inscription par arrêté du 29 mars 2005 - L'église abbatiale en totalité ; la salle capitulaire en totalité (cad. HS 201, 202) : classement par arrêté du 15 décembre 2005 - Le réfectoire en totalité (cad. HS 201) : inscription par arrêté du 15 décembre 2005

Historique :

Alors que le plan d’aménagement de la ville de Caen prévoit le déplacement des communautés religieuses hors agglomération, les bénédictines choisissent pour leur nouveau monastère un terrain situé en pleine campagne, à Couvrechef. Elles font appel à un jeune architecte parisien, Jean Zunz, qui dresse les plans en 1954 d’un monastère pour une communauté de 200 religieuses, alors qu’elles ne sont que 80. Le plan général est conforme à la tradition bénédictine  : église orientée de plan longitudinal, avec clôture séparant le chœur des religieuses et la nef des fidèles, placée au nord du cloître. A l’étage de la galerie ouest du cloître se situent les cellules des moniales qui s’élèvent sur quatre niveaux. Le réfectoire prend place au sud. L’aile orientale du cloître est occupée par un préau qui permet de fermer le quadrilatère. La salle capitulaire, de plan carré, est située en limite orientale de l’église, dont elle est séparée par un dégagement. Le traitement architectural maintient la tradition cistercienne du dépouillement formel, tendant à montrer la nudité de la structure des murs et des supports. L’architecte adopte un vocabulaire simple pour tous les espaces du monastère tandis qu’un dessin beaucoup plus moderne est réservé à l’église. L’immense mur septentrional formant comble à très forte pente vient ainsi rompre la monotonie d’un plan longitudinal. Le couvrement est composé de cinq modules de voûtes pyramidales inversées en béton armé, revêtues d’un enduit granuleux. L’éclairage du chœur des religieuses est magnifié par une verrière de 110 m2 conçue par le jeune artiste Sergio Di Castro et réalisée par Ray.