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Description architecturale :
l’église, orientée, a un plan en croix latine et se termine par un chevet polygonal. Un bâtiment annexe, la sacristie, flanque le côté sud du chevet.
Elevation extérieure :
L’entrée principale s'effectue, sur la face occidentale, par le clocher-porche. Il s’élève sur quatre niveaux. Le premier niveau est percé d' un portail en arc brisé à triple voussures surmonté d'un arc en mitre. Le troisième niveau est ouvert par un quadrilobe inscrit dans un oculus. Le quatrième est percé par une baie géminée, en arc brisée à voussures, munies d’abat-sons.
La face sud de ce clocher-porche est flanquée d’une tourelle d’escalier et est ouvert par des baies en archères.
Le mur gouttereau sud s'élève sur deux niveaux; le second est percé par des fenêtres hautes. Elles sont séparées les unes des autres par des contreforts à ressaut.
Ensuite, le bras saillant du transept sud, qui s’élève sur trois niveaux; le deuxième est ouvert par des fenêtres hautes. Pour le troisième niveau, sur la face sud, un mur pignon sur lequel se trouve une horloge, ainsi qu’une croix celtique à son sommet.
Le chœur est également divisé en quatre travées, où l’on retrouve cette double élévation, avec au second les fenêtres hautes. La sacristie flanque le niveau inférieur.
Le chevet est polygonal, à cinq pans, avec de grandes baies en plein cintre, séparées les unes des autres par des contreforts à ressauts.
Le mur gouttereau nord est dans l’ensemble symétrique au mur sud, à l’exception de la présence d’une porte au niveau de la quatrième travée du chœur. Un oculus est présent sur le mur pignon du bras du transept nord.
L’église est recouverte d’un toit en pavillon, sauf le clocher-porche qui est couvert d’un toit terrasse.
Étapes de construction :
L’église actuelle date du XIIIe, et il est possible qu’une église primitive lui ait précédée.
Au début du XXe, le clocher a été déplacé au dessus du portail d’entrée, mais ils n’ont par remis la flèche car l’assise ne l’aurait pas supportée
Histoire :
Pendant la Terreur elle a été pillée, et a servi de caserne, d’école et de magasins à fourrages, et de lieu de réunion du club révolutionnaire.
De 1822 à 1837, il y a eu des travaux de restaurations car l’église était en très mauvais état (le toit, par exemple, n’était pas étanche).
L’église connaît de forte destruction pendant la Seconde Guerre Mondiale, particulièrement pendant la nuit du 8 au 9 août 1944, où une torpille allemande tomba à l’entrée nord du cimetière et où « tout près de la sacristie, arrachant les morts de leurs tombeaux, pulvérisant la sacristie et le chœur de l’église et tout ce qu’il contenait. […] Les pilleurs de leur côté, Français et Américains, firent une sale besogne les jours suivants, en enlevant quantité d’objets », (L’abbé Brune, curé de la Cambe, tiré de son journal paroissial). L'église sera réparée dans les années 50.
Enfin, la tempête de décembre 1999, causa quelques dégâts, en particulier au niveau de sa toiture, où de nombreuses plaques de zinc avaient été arrachées.
